Olivia

Ayant été élevée en Ontario, au Canada, mon amour pour la cuisine n'a pas pris un chemin typique. Je n'étais en aucun cas une professionnelle en arts culinaires, et mon idée d'un bon repas étudiant s'arrêtait aux pâtes au beurre (salé, toujours). Pendant très longtemps, j'ai tout fait pour éviter de cuisiner avec certains ingrédients, ou certaines viandes, par contraintes de temps et de budget. J'évitais surtout le poulet car j'étais convaincue dès mon plus jeune âge qu'il était voué à être sec et sans goût. Même si mes amis étaient constamment consternés par le manque d'assaisonnement dans mes plats, la simplicité et le caractère abordable de cette cuisine me poussaient à continuer. Ce n'est que lorsque j'ai commencé à sortir la tête de ma troisième année d'ingénierie que j'ai découvert Manon et le poulet "moelleux". Et oui, j'ose le dire. Moelleux. Un poulet qui malgré son aspect pâle et blanchâtre pouvait en fait être délicieux. Que ce soit avec des tomates cerises, du jus de citron, du parmesan ou rôti, tout était délicieux. Il fallait simplement que je diminue la température du four (enfin, presque…) ! Ensemble, Manon et moi avons surmonté notre obsession des pâtes et nous avons commencé à explorer d'autres groupes alimentaires que les glucides. Nous avons été ravies de nos découvertes et depuis, nous sommes en recherche constante de créer un plat qui chatouille notre palais et notre créativité.